La franchise, success story en quête de son public
Si la performance de la franchise est avérée par des succès d’enseignes tels que MCDONALD’S, CENTURY 21 ou CARREFOUR, les chiffres en France ne sont pas toujours à la hauteur de sa notoriété : 28 réseaux créés dans l’année 2018 et 1 091 nouveaux points de ventes franchisés. Au regard des 691 000 nouvelles entreprises enregistrées en France sur la même période, ces chiffres restent étonnamment modestes.
Comme nous l’avons vu dans cet ouvrage, l’industrie de la franchise comporte pourtant de nombreux avantages :
Transformation des actifs en sources de profits du franchiseur.
Financement de la croissance par les franchisés.
Visibilité commerciale assurée par des contrats de 6,6 ans en moyenne.
Croissance du réseau sans perte de contrôle du concept.
Contrat pas seulement économique, mais fondé principalement sur une base vertueuse de réussite partagée
Petites unités opérationnelles agiles fédérées autour d’un chef d’entreprise autonome.
Réactivité optimale garantie par une structure nativement horizontale.
Recherche permanente de la meilleure pratique, avec un profit réparti suivant des règles claires.
Modèle financier du franchiseur fondé sur la mise à disposition du savoir-faire, aux marges significatives
À l’heure du digital, la franchise devrait davantage séduire les grands groupes comme les PME. C’est un modèle économique gagnant-gagnant qui fait fructifier un savoir-faire existant, assure un retour sur investissement rapide et permet de mesurer ses performances dans les principaux métiers des réseaux (direction, développement, formation, animation et communication).
Pour s’imposer comme une stratégie de développement à part entière enseignée dans les écoles, prescrite aux chefs d’entreprise et plébiscitée par la finance, le modèle de la franchise doit entrer dans une nouvelle phase : celle de la formalisation de son modèle. L’ambition de cet ouvrage est d’y participer.